OMENGELO KITOKO Etienne ([1])
[1] Licencié et Apprenant en Sciences Politiques et Administratives, à l’Université de Kisangani, Consultant à l’INADES.
INTRODUCTION
En République Démocratique du Congo, comme ailleurs, les organisations non gouvernementales, les unes de développement « ONGD », et les autres des droits de l’homme «ONGDH», faisant partie de la corporation de la société civile, accompagnent l’Etat au processus de paix, de développement et de la bonne gouvernance.
Longtemps géré selon un mode centralisé, notre pays, particulièrement, s’est lancé dans un nouveau mode de gouvernance du territoire national tel que consacré par la Constitution de la République, notamment, la décentralisation([1]). Cette dynamique est une approche de gestion Gouvernants -Gouvernés, et un processus qui suscite non seulement une culture politique de participation aux affaires publiques et projets de développement du pays dans le chef de nos compatriotes, mais aussi une responsabilisation des populations aux actions de Développement à la base ([2]).
Dans la perspective d’une appropriation citoyenne, ce nouveau mode de gestion du territoire national et des services publics mérite d’être vulgarisé à tous les niveaux des responsabilités et, particulièrement, aux entités territoriales décentralisées (provinces, villes, communes, secteurs ou chefferies), non seulement par le Gouvernement de la République, mais aussi et surtout par les acteurs non étatiques ou les organisations de la société civile.
[1] Constitution de la R.D.C du 26 Février 2006, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 Janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution, Article 5.
[2] Synergie des ONG de Kinshasa, Décentralisation et Rôle moteur des ONG en R.D.C : nécessité d’appropriation du processus par la population, Rapport du Forum organisé au Centre culturel le Zoo du 27 au 30 Novembre 2007 à Kinshasa. art5.pdf (23 téléchargements)